
Shows sportifs : Ce que les IA ne peuvent pas faire
…enfin, pas encore.
Vous avez surement vu la vidéo du robot qui fait des sauts avec avec son vélo ou celui qui fait du parkour comme un véritable athlète ? Les machines sont de plus en plus puissantes, plus performantes et plus précises mais toujours moins créatives et moins surprenantes qu’un humain.
Ce n’est plus qu’une question de temps avant que ces machines ne prennent la place des humains et nous remplacent définitivement sur quasiment toutes les taches. On ne se pose plus la question de savoir si les IA supplanteront l’homme mais quand cela va vraiment arriver tant l’obsolescence de l’homo sapiens et inévitable. En tout cas, tout va dans ce sens, malgré les avertissements des films comme Terminator ou Matrix qui avaient pourtant prédit ces évènements funestes.
Bon, on en est pas encore là, et on a encore de belles années devant nous, c’est certains car les machines sont loin d’être prêtes, notamment dans le domaine du sport et du loisir récréatif.
Même si les robots ont fait d'énormes progrès, notamment en sport, il y a encore plusieurs choses qu'ils ne peuvent toujours pas faire aussi bien que les humains. Voici quelques-unes de leurs limites actuelles :
1. Agilité et coordination fines
Les robots peinent encore à rivaliser avec la fluidité des mouvements humains. Des sports comme la gymnastique, le skateboard ou le parkour nécessitent une coordination extrêmement fine, une adaptation en temps réel et une souplesse que les robots ne maîtrisent pas encore.
2. Intelligence de jeu et créativité
Dans les sports collectifs (football, basket, rugby...), les décisions stratégiques et la créativité sont essentielles. Les robots peuvent suivre des règles, mais anticiper des actions imprévisibles, feinter un adversaire ou improviser une nouvelle tactique restent toujours hors de leur portée.
3. Force et endurance adaptées
Les robots peuvent être très puissants (comme les exosquelettes ou les bras robotiques industriels), mais ajuster leur force en fonction du besoin est compliqué. Par exemple, dans l'haltérophilie, un humain adapte sa posture et son effort pour optimiser la levée, alors qu'un robot aurait du mal à s'ajuster parfaitement.
4. Équilibre sur des terrains instables
Que ce soit sur une planche de surf, en ski ou en escalade, l'équilibre dynamique sur des surfaces irrégulières reste un énorme défi. Même les robots humanoïdes les plus avancés ont du mal avec des terrains complexes et changeants.
5. Gestion du contact et des impacts
Dans les sports de combat (boxe, judo, MMA), comprendre comment absorber un coup, tomber sans se blesser ou exploiter la force de l’adversaire demande une sensibilité et une réactivité que les robots ne possèdent pas encore.
6. Esprit sportif et motivation
Les robots n'ont pas d'émotions ni de volonté propre. Ils ne ressentent ni la pression du public, ni la motivation de gagner, ni la fierté d'un exploit. Cela leur donne un énorme handicap face aux sportifs humains qui puisent dans ces émotions pour se surpasser.
Et dans le futur ?
Des robots comme ceux de Boston Dynamics progressent rapidement, et des compétitions comme la RoboCup montrent que l'IA sportive avance. Mais il faudra encore beaucoup de recherches pour voir un robot rivaliser pleinement avec un athlète humain.
En attendant que ces machines viennent nous remplacer, vous pouvez toujours admirer nos shows sportifs et contempler nos athlètes, bien humains !
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